Les principaux problèmes de comportement chez le Jack Russell
Beaucoup de propriétaires de chiens, qu’ils soient expérimentés ou non, sont parfois submergés par les exigences d’un Jack Russell Terrier, ce qui peut conduire à son abandon. Il ne faut jamais oublier que le Jack Russell est avant tout un chien de chasse. Les traits et les habiletés qui en font d’excellents chasseurs (c’est-à-dire creuser, aboyer, montrer une certaine forme d’agressivité envers la proie, être capable de suivre une odeur) sont souvent interprétés comme de mauvaises habitudes qu’il faut corriger alors que ce sont des traits innés de la race que l’on peut juste atténuer sans jamais pouvoir les supprimer tout à fait.
La principale raison des problèmes de comportement des Jack Russell est le manque d’activité physique et mentale. Ces chiens ont besoin d’un travail ou d’un jeu régulier, qui implique aussi bien leur corps que leur esprit. Une absence de stimulation peut les rendre imprévisibles, toute l’énergie contenue explosant alors dans un comportement destructeur.
Heureusement, la plupart des problèmes de comportement les plus courants des Jack Russell peuvent être corrigés ou même prévenus par l’éducation.
Table des matières
Les aboiements répétitifs
Les chiens aboient, c’est normal, il s’agit de l’un de leurs moyens de communication. Les aboiements sont très variés, non seulement par la variété des sons, mais encore par le nombre de messages transmis.
Voici les principales raisons pour lesquelles un chien aboie :
- la défense du territoire / la protection : lorsqu’une personne ou un animal entre dans l’espace défini par le chien comme étant son territoire, cela déclenche fréquemment des aboiements excessifs. Plus le chien aura l’impression que la menace se rapproche, plus il augmentera le son de ses aboiements.
- l’alerte / la peur : certains chiens aboient pour donner l’alerte lorsque n’importe quel bruit ou objet attire leur attention. D’autres réagissent ainsi lorsqu’ils ont peur de quelque chose ou de quelqu’un. Dans ce cas, leurs oreilles sont plaquées vers l’arrière et leur queue se glisse entre leurs pattes arrière.
- l’ennui / la solitude : les chiens sont des animaux sociaux qui vivent en meute à l’état sauvage. Un chien laissé seul pendant de longues périodes, que ce soit dans la maison, dans la cour ou dans le jardin, peut s’ennuyer ou s’énerver et se mettre à aboyer.
- la salutation / l’invitation au jeu : les chiens vocalisent souvent lorsqu’ils rencontrent des personnes ou d’autres animaux. Cette forme de salutation se traduit par un aboiement qui semble joyeux et qui est accompagné de mouvements de la queue et, quelquefois, de sauts.
- la recherche d’attention : un chien peut aboyer pour attirer l’attention de son propriétaire lorsqu’il veut quelque chose, comme sortir, jouer…
À côté de ces situations normales, certains animaux souffrant d’anxiété de séparation émettent des aboiements de manière compulsive. Il s’agit ici d’un trouble du comportement plus complexe qui, aux aboiements, associent d’autres symptômes, tels que l’hyperactivité, un comportement destructeur, la dépression et une élimination inappropriée que ce soit d’urine ou de selles. Le chien donne l’impression d’aboyer seulement pour entendre le son de sa voix. Il fait aussi souvent des mouvements répétitifs, comme courir en rond ou le long d’une clôture. Si votre chien semble souffrir de ce syndrome, il est préférable d’en discuter avec votre vétérinaire qui pourra vous conseiller sur les différentes solutions qui s’offrent à vous dans votre région.
En dehors de ce trouble, les aboiements sont donc parfaitement normaux dans la plupart des situations. Si vous jugez que votre chien exagère et aboie trop longtemps, ou trop souvent, distrayez-le par un bruit inattendu, par exemple, et dès qu’il cesse d’aboyer, récompensez-le par le jeu ou par la nourriture. N’entrez jamais en relation avec lui lorsqu’il aboie, car il pourrait associer le fait d’aboyer à celui d’avoir votre attention et il répétera alors souvent ce comportement.
Pour plus d’infos, consultez notre page qui traite des solutions anti-aboiement pour le Jack Russell.
Le stress et l’anxiété
Il faut distinguer ici le stress qui est une réaction de peur face à une situation (bruits forts comme tonnerre, feux d’artifice… mais également changement d’habitude, nouveautés… ) et qui se manifeste par un comportement de fuite, des tremblements… de l’anxiété qui traduit un mal-être plus profond et qui génère souvent des troubles du comportement : aboiement, hurlement, destruction… Autant le premier est un phénomène transitoire qui cesse en l’absence des facteurs de stress qui l’ont provoqué, autant le second peut, sans traitement, s’aggraver au fil du temps et nuire à la santé et au bien-être du chien.
L’anxiété de séparation
Les chiens sont des animaux sociaux qui s’attachent fortement aux autres, chiens et personnes. L’anxiété est généralement liée à la séparation et à la solitude. Elle peut se produire aussi bien chez les adultes que chez les chiots. La première expérience d’anxiété de séparation survient lorsque le chiot est séparé de sa mère et de ses compagnons de portée. Lorsque vous l’amenez chez vous pour la première fois, il n’a pas l’habitude de la solitude, il est donc naturel de s’attendre à ce qu’il pleure et gémisse. Pour se distraire, votre chiot peut alors mâcher des meubles, des plinthes, des chaussures, griffer les tentures…
Plus tard, lors de sa vie, il arrive que des problèmes surviennent quand le chien est trop dépendant d’une personne à qui il est très attaché. Un comportement indésirable commence souvent quand l’horaire du propriétaire change, de sorte que le chien est laissé seul plus souvent, ou à des moments différents, que ce à quoi il est habitué. Les signes d’anxiété de séparation ne se manifestent qu’en l’absence du propriétaire. Le chien est dans un état d’anxiété ou de conflit parce qu’il veut être avec son maître et qu’il est en empêché. Les chiens, comme les humains, ne peuvent pas rester longtemps dans un état d’anxiété élevé, ils doivent donc trouver des dérivatifs pour réduire la tension. Le chien manifestera alors divers symptômes qui témoignent de son trouble et de son angoisse comme :
- mâcher tout ce qui passe à sa portée ou encore tenter de « creuser » les objets, ce qui amène à leur destruction. Le Jack Russell est un chien de chasse et creuser fait partie de ses comportements innés.
- être hyperactif et courir dans tous les sens en renversant ce qui se trouve sur son passage.
- manifester de l’apathie avec une diminution du niveau d’activité physique, être dépressif, perdre l’appétit.
- faire ses besoins : miction et/ou défécation.
- avoir des symptômes gastro-intestinaux comme la diarrhée, des vomissements ou de la constipation.
- être agressif au départ du propriétaire (mordillement, grognement, pincement).
Lorsque vous rentrez chez vous et que vous voyez le désordre, la première impulsion est souvent de punir l’animal. Mais, la punition ne fonctionnera pas, car le chien ne fera pas de lien entre le fait de faire du désordre et le fait d’être puni pour cela plus tard. Le chien fonctionne par association et non par relation de cause à effet. Il ne peut donc pas comprendre que s’il ne détruit rien dans la maison, il ne sera pas puni. S’il semble « coupable » quand vous revenez à la maison, c’est parce qu’il a associé votre retour avec la punition. D’ailleurs, si une personne qui n’a jamais grondé votre chien entrait dans votre maison sans vous, votre chien n’arborerait pas cette expression, même s’il a fait des dégâts ! Il est important de comprendre que le chien ne fait pas cela pour « se venger » de vous parce que vous l’avez « abandonné », par ennui ou par manque d’obéissance. Considérez plutôt que sa dépendance envers vous est si grande qu’il devient anxieux quand vous partez.
Comment aider mon Jack Russell à gérer l’anxiété de séparation ?
Le traitement idéal de l’anxiété de séparation doit commencer par de courtes séparations, vous augmenterez ensuite progressivement la durée de vos absences jusqu’à ce que votre chien comprenne que vous allez finir par revenir et que votre départ n’annonce pas la fin du monde. Voici quelques conseils pour vous aider à réduire l’anxiété de séparation de votre Jack Russell. :
- Avant de partir, emmenez-le faire une longue promenade.
- Choisissez un endroit de la maison où vous pourrez le laisser sans qu’il puisse causer de dégâts (une buanderie, un couloir…). Assurez-vous que l’endroit est à une température confortable et relativement éclairé, ne laissez pas votre chien dans l’obscurité totale.
- Installez-lui un nid douillet avec couverture, panier… pour qu’il s’y sente bien et en sécurité. Ajoutez-y quelques jouets.
- Achetez un jouet spécial à mâcher que vous ne donnerez à votre chien que lorsque vous sortez. Un jouet intéressant est l’os en nylon dur, car vous pouvez y percer un certain nombre de petits trous et que vous pouvez ensuite remplir de fromage. Donnez l’os au chien environ 15 minutes avant de sortir, à la longue, il comprendra que recevoir cet os indique que vous êtes sur le point de partir. Tous les membres de la famille doivent totalement ignorer le chien pendant 15 à 20 minutes avant de quitter la maison (après avoir donné son os au chien) et pendant au moins 20 minutes au retour à la maison. Cela aide à réduire le niveau d’excitation du chien avant votre départ ainsi que la tension qu’il ressent lorsque vous êtes absent.
- Au moment de vous absenter, emmenez votre chien dans la zone choisie, dites-lui quelques mots comme « tu vas garder la maison » par exemple. Donnez-lui une friandise, mais ne l’embrassez pas, essayez de sortir dans le calme. Faites de même en rentrant, saluez-le brièvement, mais évitez les démonstrations trop joyeuses, reprenez l’os ou le jouet et vaquez à vos occupations habituelles.
- Certains pensent qu’avoir un autre animal permettra au chien d’éviter de se sentir seul en leur absence. Mais, cela ne fonctionnera pas, parce que le lien trop étroit se situe entre le propriétaire et le chien, et non entre un autre animal et le chien. Avoir de la compagnie n’aura aucun effet sur la détresse ressentie par votre chien lorsque vous partez.
- Ne mettez pas de poivre sur les objets pour éviter qu’ils soient mâchés. Ils ne le seront peut-être pas, mais le problème de la tension du chien sera toujours là, il détruira donc autre chose.
Au début, votre animal risque de causer des dégâts pendant votre absence, si courte fut-elle. Au retour, résistez à la tentation de crier ou de protester, car cela annulera tout bénéfice de votre séance de dressage. Ignorez les dégâts et votre chien s’il est agité. Dès qu’il se calme, demandez-lui d’exécuter une tâche d’obéissance simple, comme s’asseoir ou se coucher. Félicitez-le ensuite pour sa coopération et commencez à ranger tranquillement.
Augmentez progressivement la durée de votre absence jusqu’à ce que votre chien comprenne que vous allez finir par revenir et que votre départ n’annonce pas la fin du monde. Avec beaucoup de pratique et de patience, vous devriez être en mesure de partir quelques heures
En dehors des périodes d’absence, il est intéressant de réaliser ces exercices quotidiennement avec votre chien :
- emmenez le chien en promenade en laisse au moins une fois par jour en adoptant un pas rapide entre 15 à 30 minutes minimum. Même si votre chien a beaucoup d’espace pour courir toute la journée, la marche rapide reste bénéfique.
- entraînez votre chien à l’obéissance pendant 10 minutes deux fois par jour. Les exercices de « pas bouger » demandant au chien de rester assis ou couché pendant que vous vous éloignez de lui sont les plus bénéfiques pour l’aider à contrôler son anxiété de séparation. L’objectif est d’obtenir un contrôle de 20 minutes. Entraînez-le en lui proposant des récompenses alimentaires au début, et ensuite, variez entre les friandises, les caresses et les éloges vocaux. Donnez au chien une récompense dès qu’il réussit l’exercice au début, mais, au fur et à mesure qu’il s’améliore, récompensez son comportement de façon intermittente.
Si malgré tout cela, le comportement de votre chien ne s’améliore pas, consultez votre vétérinaire. Certains médicaments peuvent être utilisés en association avec la rééducation. Ils ne résoudront pas le problème, mais ils pourront atténuer l’angoisse. Vous trouverez des infos sur ces différents produits tels les compléments alimentaires, les remèdes naturels, les phéromones apaisantes ainsi que sur les gilets et capuches anti-anxiété dans notre guide d’achat des accessoires anti-stress pour le Jack Russell.
L’agressivité
Lorsque votre chien grogne, claque des dents et tente de vous mordre, c’est qu’il y a un souci dans votre relation. L’agression est l’une des principales causes de demande de rééducation. Et, cela ne concerne pas uniquement les gros chiens issus de races soi-disant « à risques », n’importe quel chien est capable de devenir agressif dans certaines circonstances, même le petit Jack Russell.
Bien que l’agressivité ne puisse pas être traitée rapidement, vous pouvez quand même agir et prendre des mesures pour ralentir le comportement agressif de votre animal et l’aider à se contenir. Pour cela, vous devez d’abord repérer les signes de l’agressivité et en identifier les causes. Pour vous y aider, pensez à consulter notre page dédiée à l’agressivité. Vous y trouverez, de manière détaillée, les divers types d’agressivité du chien : l’agression territoriale et protectrice, liée à la peur, aux autres chiens, causée par la douleur ainsi que l’agressivité prédatrice.
Il est, en effet, essentiel de s’attaquer à la cause sous-jacente de l’agressivité, car le comportement n’est qu’un symptôme d’un problème. Il existe plusieurs façons de gérer l’hostilité de votre chien et de l’aider à rester calme. Cela prendra du temps, de la cohérence et peut-être l’aide d’un professionnel, éducateur canin et/ou vétérinaire.
Il existe de nombreux accessoires censés vous aider à encadrer l’agressivité de votre animal, mais la plupart de ceux-ci (collier et harnais anti-traction, licol de tête, spray éducateur) sont en réalité contre-productifs.
Par contre, la muselière peut aider, en toute sécurité, de nombreux chiens à améliorer leurs compétences sociales avec les personnes et les autres animaux. En effet, elle permet de travailler avec lui directement sur les situations difficiles pour les transformer en expérience d’apprentissage positive.
L’entêtement
Le Jack Russell est issu d’une longue suite de sélection génétique qui a fait de lui un chien de chasse et de travail. De ce fait, il est capable de prendre des décisions par lui-même lors d’une battue notamment. En dehors de ces situations, il peut lui arriver de refuser d’exécuter un ordre parce qu’il n’en voit pas l’intérêt, par exemple, ou encore pour lancer un jeu. Si vous lui donnez un ordre et qu’il fait la sourde oreille, vous allez avoir tendance à élever la voix en répétant l’ordre plusieurs fois pour finalement entrer en relation avec lui en le contraignant physiquement à exécuter l’ordre. Prenons un exemple : votre chien tient votre pantoufle dans sa gueule, comme il connait l’ordre « lâche », vous lui dites une fois, plusieurs fois jusqu’à ce qu’à la fin, vous attrapiez vous-même la pantoufle et commenciez à tirer. Bingo, votre chien est ravi de ce jeu de traction improvisé. De cette manière, vous encouragez inconsciemment le comportement entêté de votre animal qui se trouve récompensé.
Dans les deux cas, si vous avez un Jack Russell adulte, qui pèse chacun de vos ordres et hésite à obéir par manque d’envie, cela signifie que vous n’avez pas réussi à établir une relation claire avec lui, il ne vous considère pas comme le chef de la meute. Il serait alors judicieux de consulter votre vétérinaire ou un éducateur canin qui vous aideront à améliorer votre relation.
Le « mâchouillage »
Les chiots adorent mâchouiller tout ce qui passe à leur portée. Bien sûr, vous ne voulez pas que votre Jack mâchonne des chaussures ou des meubles. Pour éviter ça, donnez-lui des jouets appropriés ainsi que des os à mâcher spéciaux provenant d’animaleries.
Si vous surprenez votre chien qui mâche l’une de vos chaussures, ne le grondez pas, détournez son attention et remplacez la chaussure par un jouet. Dès que votre chien mâchouille le jouet, félicitez-le. Et, soyez généreux dans vos louanges.
Le fait de s’accrocher aux jambes ou aux autres chiens
Il n’est jamais agréable de voir son Jack Russell étreindre la jambe d’une personne avec ses pattes et faire des frictions imaginaires. On pense souvent que ce comportement est dû à une motivation sexuelle, mais ce n’est pas toujours le cas et cela ne dépend pas non plus du sexe du chien. En effet, les chiens peuvent sauter sur des chiens du même sexe, sur vos pieds ou sur les jambes des invités, hommes et femmes. En règle générale, ce comportement signifie un désir de montrer sa domination. C’est donc une forme d’agression et il faut y mettre fin immédiatement. Dès qu’il manifeste cette attitude, poussez-le immédiatement et dites « Non » d’une voix ferme. Ensuite, détournez-vous de lui et ignorez-le, il réalisera très vite que ce comportement n’est pas adéquat.
L’envie de chasser, de creuser
La mission du Jack Russell est de chasser soit en pourchassant une proie, soit en creusant pour la déloger de son terrier. C’est pourquoi votre Jack attrapera tout ce qui bouge et qui l’intéresse, que ce soit un oiseau, un chat, un autre animal, une personne, un vélo. C’est un chien rapide et intelligent, vous aurez à peine le temps de voir passer quelque chose avant de comprendre que votre Jack se sera lancé à sa poursuite. Bien sûr, ce comportement est dangereux, surtout en ville ou près d’une route très fréquentée. Pour éviter les ennuis, travaillez le rappel dès son plus jeune âge et, par sécurité, tenez-le en laisse dans les endroits risqués.
Le fait de creuser est un instinct commun à tous les chiens, particulièrement chez les terriers. L’origine de la race fait du Jack Russell un terrassier très doué. Il peut creuser s’il sent une souris ou un rongeur ou encore s’il veut enterrer un os ou un jouet. Il est très difficile de modifier ce comportement, mais vous pouvez atténuer les dégâts que votre chien fait à votre jardin en le surveillant lorsqu’il est dehors et en le distrayant par une autre activité dès que vous voyez qu’il va se mettre à creuser. Vous pouvez aussi lui laisser une zone dans laquelle il pourra s’en donner à cœur joie.
Le marquage du territoire
Le fait de marquer son territoire est essentiel chez le chien. Les signaux odorants qu’il dépose en même temps que ses besoins sont un moyen de communication important. Tout ça ne pose pas de problème lorsque vous promenez votre Jack à l’extérieur, mais à l’intérieur, c’est différent. Cela est très probablement dû à un changement de la situation habituelle dans la maison, par exemple un nouveau membre de la famille ou un nouvel animal. Le chien affirme ainsi sa domination. Si vous le prenez sur le fait, vous pouvez le gronder en lui disant « non » fermement et en l’emmenant dehors. Vous pouvez aussi prévenir ce comportement en lui faisant rencontrer les nouvelles personnes, animaux, à l’extérieur pour qu’il puisse marquer son territoire dehors et non à l’intérieur.
Face aux différents problèmes de comportement que nous venons d’évoquer, il est important de réagir et non de subir et d’essayer de les corriger. Le comportement de tout chien peut se fixer s’il n’est pas immédiatement suivi d’une réaction négative. S’il est encouragé, il sera reproduit et fermement ancré. Dès les premiers jours, ne laissez pas votre animal avoir une attitude que vous n’accepterez pas ensuite, indiquez-lui clairement, calmement, mais fermement, que vous n’êtes pas d’accord et donnez-lui une alternative, passez à une autre activité où vous pourrez le féliciter pour qu’il comprenne la différence.